Voici une initiative dans l’ère du temps. En raison du confinement que nous subissons tous en ce moment (#restezchezvous !), tous les lieux publics sont fermés. Certains cherchent alors le moyen de ne pas se faire « oublier » mais surtout, essayent d’occuper tout ce petit monde calfeutré. Et le Musée d’Angers a trouvé LA solution en surfant sur l’engouement autour de… Animal Crossing : New Horizons ! (Ça vous manquait hein ?)

« La nuit au musée » version virtuelle

Tout d’abord, on ne va pas vous faire l’affront de rappeler ce qu’est Animal Crossing et le concept de ce jeu à succès. Tom Nook, clochettes, pêche… vous commencez à connaître maintenant ! Si ce n’est pas le cas, on vous remet ici notre article sur l’incursion de la marque Skoda dans ce jeu via une opération un peu spéciale.
Ici, pas de promotion autour d’un produit ou de mise en avant d’un concept mais tout simplement la visite virtuelle du Muséum des Sciences Naturelles d’Angers
Avec toute l’effervescence autour de ce jeu vidéo, la ville d’Angers en a donc profité pour ouvrir ses portes à certains joueurs préalablement inscrits. 

Le concept est simple : capitaliser sur l’une des fonctionnalités du jeu qui est (on vous le donne dans le mille !) constituer et fournir son propre musée avec ses trouvailles, telles que des fossiles, des insectes ou autres mammifères. Ainsi, le Muséum d’Angers propose à ses visiteurs virtuels de découvrir tous leurs trésors ! Enfin pas tout… Il y a environ une soixantaine de pièces, versus 500 000 dans la réalitéLes employés se sont donc amusés (on l’espère !) à les recréer quasi à l’identique. Léo Tessier, médiateur scientifique du musée chargé d’animer les visites, explique que :

Le musée d’Animal Crossing est bien fait : les fossiles, les poissons et les insectes sont réalistes donc on avait un cadre intéressant à exploiter

Une mécanique bien rôdée

Ces visites durent en moyenne 30-45 minutes et ont lieu deux fois par semaine. C’est d’ailleurs Léo Tessier en personne (enfin presque !) qui assure le show. Pour cela, il interagit via un Skype. Ainsi, tous les participants peuvent poser ses questions et écouter attentivement les explications du médiateur : « On parle de diplodocus, d’empreintes, ou de cette crotte fossilisée, qui permet d’étudier bien en détail ce que mangeaient les dinosaures. On se balade entre les araignées, les punaises, les guêpes… ce qui permet aussi d’aborder le rôle des insectes dans la pollinisation des fleurs. » souligne Léo.
Bon, petite déception en vue cependant… Victime de son succès, toutes les visites sont complètes jusqu’au 10 mai. Chaque session étant limitée à 7 personnes, le quota est vite très rempli… Néanmoins, une session exceptionnelle se déroulera le vendredi 24 avril sur la plateforme LeStream donc tous les espoirs ne sont pas perdus ! 

On ne peut que saluer ces idées aussi funs et ludiques soient-elles, qui encore une fois, nous étonnent de jour en jour. Sur ce, bonne pêche ! (Les vrais savent !)

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