Chaque dimanche, nous aimons vous faire découvrir les agences qui font la communication d’aujourd’hui, en accompagnant les plus grandes marques. Il y a quelques jours, l’agence Babylone a fait parler d’elle en annonçant le gain d’une immense marque internationale : Microsoft. Babylone va donc les accompagner dans le renforcement de leur réputation sur le marché français et gérer l’intégralité de leur stratégie de relations publiques corporate, consumer et BtoB, hors Xbox.
L’occasion était parfaite pour aller à la rencontre de Julie Espalioux, CEO de l’agence Babylone pour échanger et comprendre sa vision de ce métier. C’est parti pour une session de Chill avec… Julie Espalioux !
Si l’utilité sociale de l’entreprise devient un facteur de préférence de marque déterminant, alors les agences de communication auront sans nul doute, joué un rôle important.
Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
Julie Espalioux : Julie Espalioux.
25 ans d’agence.
3 grandes structures : Havas, Lowe et Babel.
Un tempérament : déterminée et enthousiaste.
Quel poste occupez-vous actuellement et où ?
J.E. : Fondatrice de Babylone, une agence dédiée aux enjeux de réputation et de Thought leadership. Un spin-off de l’agence indépendante Babel, que j’ai co-construite il y a 10 ans avec 5 associés autour de Laurent Habib, sur une idée simple et spontanée, comme vous pouvez le voir sur la photo ci-dessous.
Babylone c’est aujourd’hui 25 collaborateurs qui œuvrent auprès de Microsoft, d’American Express, de Santé Publique France, de E. Leclerc et de nombreuses autres belles marques !
Comment définiriez-vous le travail des agences conseils en communication d’aujourd’hui ?
J.E. : Je crois qu’un des enjeux des agences de communication est de préserver leur audace pour proposer à leurs clients et prospects des points de vue ciselés, argumentés et singuliers qui font grandir les marques. Et ce, quel que soit le métier qui fera rayonner les convictions affichées. En un mot, ne pas avoir peur de ses idées.
Votre ressenti sur la créativité des campagnes de communication ?
J.E. : La meilleure créativité est celle qui sonne juste, celle qui tient un propos comme une forme d’évidence. La meilleure campagne du moment : British Airways et ses 500 raisons de voyager.
Quelle est la campagne qui vous a le plus inspirée dernièrement ? Pourquoi ?
J.E. : Il y en a deux qui datent un peu mais restent exceptionnelles : Highlight the remarkable de Stabilo et Thanks 2016, it’s been weird de Spotify. Grandioses !
Plus largement, quelle est l’opération qui vous a le plus marquée/inspirée depuis que vous travaillez dans la com’ ? Pourquoi ?
J.E. : En étant jury aux Eurobest il y a quelques années, j’ai découvert une campagne formidable développée par Adobe pour séduire le monde créatif de la pertinence de ses solutions : #AdobeHiddenTreasures. Ils ont exhumé les archives du Bauhaus pour reconstituer une typographie inspirée de la culture de ce mouvement. Une typo exclusive mise à disposition des créatifs. Une campagne particulièrement juste dans son approche affinitaire avec la cible, dans sa modernité et dans l’excellence de son exécution.
J’ajouterai aussi la campagne osée de Lagerfeld avec la Sécurité Routière à laquelle j’ai participé. Ou comment un brief RP sur l’annonce d’une nouvelle réglementation (gilet jaune et triangle de sécurité) se transforme par l’intelligence de créatifs en un key visuel inoubliable et un buzz que personne n’aurait vu venir.
Comment voyez-vous le rôle des agences demain ?
J.E. : Bold & Consistant.
Si l’utilité sociale de l’entreprise devient un facteur de préférence de marque déterminant, alors les agences de communication auront sans nul doute, joué un rôle important.
Quelles sont les do’s and don’ts à intégrer dans les relations avec les clients, journalistes, institutions… ?
J.E. : Le sens du service, certainement la condition première d’une relation réussie.
L’enthousiasme, dont il ne faut jamais se départir car peu de métiers sont aussi passionnants que les nôtres.
La curiosité à l’égard de son client, de ses sujets, ses enjeux, ses envies et ses problèmes.
Quels sont les changements que vous avez vu s’opérer dans ce milieu depuis le début ?
J.E. : Une concurrence totalement atomisée, avec des acteurs de plus en plus nombreux.
Quelle est votre playlist du moment ?
J.E. : En boucle, les Choses de la vie de Philippe Sarde, Psicomagia de Popa, La Banane de Philippe Katerine et Perfect Day de Lou Reed. Bref un cocktail détonnant entre amour, farniente, autodérision et absolu.
Un mot pour la fin ?
J.E. : Comme dirait Jean d’Ormesson, je vous dirai Au Revoir et Merci.
Si vous souhaitez en savoir plus sur l’agence Babylone et leurs clients, n’hésitez pas à vous rendre sur leur site (très joli soit dit en passant !)
Nous étions ravis de recevoir dans le canapé de Shake-it, Julie Espalioux. À lire ou relire toutes nos rencontres avec les personnalités inspirantes qui font la communication d’aujourd’hui !
