Aujourd’hui, nous inaugurons ce concept avec un bloggeur / influenceur de longue date. Il est le créateur du blog Like A Paper Plane On My Skin (aka LAPPOMS) où il y partage sa passion des nouvelles tendances, de la mode et des spiritueux.
Allez, c’est parti pour chill avec… Charly !
Je prône la micro-influence, la nano- influence ! Et je crois toujours au pouvoir des blogs
Peux-tu te présenter en quelques mots ?
Charly : Charly, 33 ans, RP Senior le jour, Blogueur / Influenceur la nuit, fondateur / rédacteur en chef de LAPPOMS.com
Comment définirais-tu l’influence ?
C. : L’influence est difficile à définir, tant elle est abstraite. C’est là son plus grand défaut. Rien que le terme d’influenceur est galvaudé. C’est devenu, d’après moi, un mot valise. Mais tout n’est pas perdu si tout le monde y met du sien. Autant les influenceurs, que les agences. Mais je suis un peu trop utopiste sur ce coup…
Quelle est l’opération que tu as le plus apprécié faire ?
C. : Je crois que c’était mon premier Festival de Cannes, en 2014, en partie grâce à Grey Goose. Et honnêtement, le Hellfest avec Jägermeister.
Comment se passent tes relations avec les agences et les marques en général ?
C. : Depuis que j’ai créé mon blog fin 2012, avant l’explosion d’Instagram, j’ai toujours fonctionné de la même manière : à l’humain. Je prends les choses comme elles viennent, et je sais les apprécier à leurs justes valeurs. Quand un/e RP m’appelle pour me demander un coup de pouce, je réponds toujours favorablement, dans la mesure du possible. Les bons RP savent normalement rendre la pareille dès qu’ils le peuvent. (Mais pas tous…)
Selon toi, quelle est la publication qui t’a fait connaître ?
C. : C’est une question difficile. Je suis un autodidacte. Je parle de tout ce que j’aime, et je pense que c’est là la clé. Mon style rédactionnel a l’air de plaire, donc ça me va… 😀
Comment as-tu construit la communauté que l’on te reconnaît aujourd’hui ?
C. : En serrant des mains, en faisant des blagues, et surtout en étant moi-même.
Tu arriverais à vivre « sans ta communauté » aujourd’hui ? Nombreux sont ceux qui se reposent dessus pour prendre des décisions.
C. : J’ai toujours dit que je le faisais pour le plaisir. Je n’ai jamais voulu monétiser, ni mettre de la pub. C’est un hobby, ça ouvre plein de portes, et comme je le disais plus haut, je prends toujours autant de plaisir de recevoir un beau portage ou à me rendre à un bel événement. Je n’ai pas besoin de demander de l’argent pour relayer tel ou tel contenu.
Comment gères-tu les critiques ?
C. : Amour et bienveillance ! (LOL) et puis c’est bien connu : « haters gonna hate ».
Quel est ton post favori ? Pourquoi ?
C. : Ceux des sœurs Tantot, ça compte ? Si c’est beau, si ça me parle, je like. Après, il est vrai que j’apprécie particulièrement la créativité de certaines influenceuses comme Tiboudnez, Morghyl ou Megan Vlt, par exemple.
Quel est ton réseau social de prédilection ? Pourquoi ?
C. : Je n’ai pas envie de répondre Instagram…Cela fait un moment que je parle de la « dictature » d’Instagram… Ton feed doit répondre à une charte, des codes… Rendez-nous le côté « Insta »(ntané) de la chose. Certes, c’est moins vendeur, mais c’est comme ça que ma mère utilise la plateforme **soupir**
Un fun fact à nous raconter depuis que tu es un.e influenceur.se ?
C. : Être dans une soirée « influenceurs » où plusieurs agences invitaient des influenceurs, et en parlant entre eux, ils se rendaient compte qu’ils n’avaient pas tous été payés pareil… Ou au Festival de Cannes, me retrouver chez Albane, un endroit ultra sélect, suite à une erreur d’aiguillage des hôtesses… Le showcase privé de Rita Ora était parfait ahah.
Quel.le est l’influenceur.se que tu suis en ce moment ? Pourquoi ?
C. : Selon Insta, c’est @charliedesilets. Et je l’ai suivi parce que je la trouve badass. Celle d’avant, c’est @leoniehanne, parce que je la croise souvent lors des fashion weeks.
Comment vois-tu l’influence de demain ?
C. : Un grand coup de pied dans la fourmilière ! Que les agences arrêtent d’inviter les « fakes » à leurs events. Que les agents arrêtent de demander des sommes folles pour assister à un événement et poster 2 stories… Je prône la micro-influence, la nano- influence ! Et je crois toujours au pouvoir des blogs. Il faudrait que les agences (et leurs clients) réfléchissent un peu plus à long terme, avec du vraie SEO via les blogs, plutôt qu’avec des postes Instagram qui ont une durée de vie de 48h maximum…
Des conseils à donner pour ceux qui nous lisent et qui souhaiteraient emprunter le même parcours que toi ?
C. : Maintenant je n’ai plus trop à faire à ça, mais pendant longtemps, on me disait : « tu reçois plein de cadeaux, tu vas à plein de fêtes sympas, moi aussi je vais créer un blog ». Il faut savoir que ça demande beaucoup de temps, d’investissement (personnel), et de réseaux. Encore plus maintenant que lorsque j’ai commencé, je pense. J’ai dû me lancer quand il fallait… Avec le règne d’Instagram, difficile de percer sur la plateforme, et via un blog, je n’ose imaginer.
À quoi ça ressemble une journée d’influenceur.se ?
C. : Je ne suis pas la bonne personne pour répondre à cette question. J’ai toujours souhaité travailler, et avoir ce titre à côté. J’aime la stabilité. Je n’ai pas envie de me lever le matin en me demandant avec quelle marque je vais devoir collaborer pour payer mon loyer et mes sneakers…
Quelle est ta playlist du moment ? Ou le titre que tu écoutes en boucle ?
C. : Tous les quinze jours, je publie une playlist sur lappoms.com (même si les 60 dernières ont disparu, suite à la fermeture de Soundsgood…)
Un mot pour la fin ?
C. : Merci d’avoir pensé à moi pour répondre à ces questions. Il y a plein de belles choses à faire dans l’influence, dans la communication digitale, les RP, mais faisons-les dans les règles de l’art, plutôt que chacun dans son coin… Encore une utopie…
Charly vous aime !
2 commentaires
Super interview et très bon concept ! Bravo Victor 😉
Merci beaucoup !